Saint-Omer : Une femme condamnée à sept mois de prison avec sursis après la découverte d’une grenade près de la mosquée
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Le 21 janvier dernier, une grenade à plâtre a été retrouvée à proximité de la mosquée de Saint-Omer, suscitant une vive inquiétude au sein de la communauté locale.
Une femme, interpellée peu après les faits, vient d’être jugée et condamnée à sept mois de prison avec sursis par le tribunal de Saint-Omer, selon La Voix du Nord. Cet épisode rappelait un précédent en mars 2024 lorsqu’une tete de cochon avait été découverte à proximité de la même mosquée en plein ramadan.
Lors de sa garde à vue, la prévenue, agée d'une trentaine d'années et dont le profil est « celui de quelqu'un de fragile psychologiquement », a d’abord nié toute implication avant d’affirmer avoir « découvert l’engin explosif dans les affaires d’un proche » et avoir « cherché à s’en débarrasser », une explication qui n'a visiblement pas convaincu les juges.
Un rassemblement républicain
Quelques jours après cet incident, la ville de Saint-Omer souhaite exprimer sa « solidarité envers la communauté musulmane et leur attachement profond à la liberté de culte », explique-t-elle dans un communiqué de presse. Elle organise un « rassemblement républicain » devant la mosquée de la rue Édouard-Devaux samedi 1er février à partir de 15 h 30 afin de « dénoncer les actes de haine envers les lieux de culte et rappeler notre attachement aux valeurs de la République ».