Lyon 3 : Un professeur suspendu après des propos racistes et une apologie du viol

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3/4/20252 min read

Un professeur de droit de l’Université Jean Moulin Lyon 3, David Cumin, a été suspendu pour un an après avoir tenu des propos jugés racistes, islamophobes, sexistes et discriminatoires, rapporte ActuLyon. Parmi ses déclarations les plus choquantes relevées lors des cours magistraux :

  • "Dommage que l’Algérie coloniale soit terminée, car je vous trouve très belle."

  • "Les femmes, on peut les féconder toute l’année, contrairement aux pandas."

  • "Un Africain musulman ne pourra jamais s’intégrer en France comme un Blanc catholique."

Ces propos, dont certains relèvent clairement de l'apologie du viol, ont été dénoncés par des étudiants et des collègues, et ont conduit à la saisine de la section disciplinaire de l’Université Paul-Valéry à Montpellier, qui a statué sur la sanction.





Accusé de harcèlement et de violences sexistes

Outre ses propos polémiques, l’enquête a mis en lumière des comportements inappropriés envers d’anciennes doctorantes et collègues. L’enseignant aurait notamment "sexualisé à de nombreuses reprises les étudiantes qu’il dirige".

Une sanction qui s’appliquera même en cas d’appel

Contactée, l’Université Jean Moulin Lyon 3 a refusé de commenter en détail la procédure disciplinaire en cours, mais assure que la décision sera exécutée quelle que soit l’issue d’un éventuel recours du professeur.

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de recrudescence des actes islamophobes et racistes en France, comme l'indiquent les rapports de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) et du ministère de l’Intérieur.

Un laxisme institutionnel inquiétant

Malgré des signalements multiples d’étudiants et de collègues, dénonçant à la fois des propos discriminatoires et des comportements déplacés, l’enseignant échappe à toute poursuite pénale. L’enquête a pourtant révélé qu’il "sexualisait à de nombreuses reprises les étudiantes qu’il dirige", et qu’il tenait des discours contraires à toute éthique universitaire.

Un signal d’alarme pour les Maghrébins

Cette affaire illustre l’impunité dont bénéficient certains individus lorsqu’il s’agit d’attaquer les Maghrébins et de légitimer des discours ouvertement racistes et sexistes. Une sanction purement administrative, sans conséquence pénale, en dit long sur l’inaction des institutions face à ces dérives.

Face à ce constat, les Maghrébins ne peuvent plus se contenter d’attendre une hypothétique justice qui ne viendra pas. Il est urgent de s’organiser, de structurer des réseaux solides pour défendre nos intérêts, protéger nos communautés et riposter face aux attaques répétées.