Cagnes-sur-Mer : Polémique autour des propos d’un élu municipal, Jean-Paul Perez

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4/30/20252 min read

Grâce à un signalement, nous avons pu nous procurer le procès-verbal du conseil municipal de Cagnes-sur-Mer du 6 novembre, révélant une nouvelle polémique.

L’élu de Reconquête! Jean-Paul Perez a suscité l’indignation lors d’un débat sur la mise en place d’une mosquée dans la ville, en déclarant : « Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais tous les terroristes sont des musulmans. » Ces propos, tenus publiquement, ont été dénoncés par plusieurs participants.

Un débat sur une mosquée qui dégénère

Le conseil municipal débattait de la construction d’une nouvelle mosquée destinée à désengorger un lieu de culte existant, devenu trop exigu, ce qui entraîne parfois des prières de rue. Opposé au projet, Jean-Paul Perez a exprimé une position particulièrement tranchée.

















S’adressant au maire, il a affirmé : « Avec les juifs, nous n’avons pas de problème, cher Monsieur le Maire. Vous avez vu un juif avec une Kalashnikov à Cagnes ? Je n’en ai pas vu, mais j’ai vu les autres. »
















Face à ces propos, l’élu M. Haddad a réagi, appelant à ne pas faire d’amalgame. Il a rappelé que des individus de toutes confessions peuvent commettre des délits et que cela ne justifie aucune généralisation. Il a alors interpellé Perez : « Est-ce que, selon vous, tous les musulmans tirent à la Kalashnikov ? » Ce à quoi Perez a répondu :
« Non, (...) tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais tous les terroristes sont des musulmans. »














Gloire à l'OAS

Ces déclarations interviennent dans un climat tendu, où Jean-Paul Perez semble afficher une hostilité envers les Maghrébins et plus précisément envers les Algériens.

En effet, il avait demandé en octobre 2024 auprès du maire, d’installer une stèle en hommage à des soldats fusillés de l’OAS (Organisation Armée Secrète), un groupe terroriste responsable de milliers de morts civils Algériens.

Vers des poursuites ?

Les propos tenus par l’élu pourraient contrevenir à l’article 24 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, relatif à la provocation à la haine raciale. Une enquête pourrait être ouverte afin de déterminer s’ils constituent un délit.

En attendant, la polémique enfle à Cagnes-sur-Mer, où plusieurs habitants et associations réclament des sanctions à l’encontre de l’élu.